Tambour Udu Medium par DOYEK UDM1

• Céramique
• Taille moyenne
• Différentes hauteurs de corps
• Créateur : DOYEK
• Poids : 2 kg
• Largeur : 37,5 cm
• Diamètre 26 cm
• Il est livré avec un sac rembourré et un cerceau noir (cercle)

Dans certaines tribus africaines, en Inde et en Iran, les pots en argile sont utilisés comme percussion. Mi-idiophone, mi-aérophone, le pot en argile est le même que celui traditionnellement utilisé pour transporter et conserver l'eau, mais il a également une fonction d'instrument de musique. Malgré sa forme simple, il possède une capacité remarquable à reproduire divers rythmes.

Kuzeh (Iran)
Au Baloutchistan, on joue deux kuzehs sur un plateau en métal. Cet ensemble, le plus ancien instrument idiophone du Baloutchistan, est connu sous le nom de kuzak et tal. Le kuzeh n'est jamais joué séparément, mais toujours accompagné d'un plateau. Le joueur peut modifier la hauteur du son en ajoutant de l'eau dans ces pots en argile.

Le Kuzeh de Kerman est un instrument en forme de fuseau, sans prise. Il est fabriqué en petites et grandes tailles pour accompagner les chants folkloriques. En raison de son fond irrégulier, le joueur utilise des supports spéciaux ou le tient avec les mains ou les jambes.

Depuis des temps immémoriaux, le pot en terre blanche est courant dans la province d'Hormozgan. Appelé Jahleh, ce pot est parfaitement rond et sphérique. Pour jouer le Jahleh, une paume frappe verticalement la gorge tandis que l'autre main frappe le corps. Le son de la gorge est épais tandis que celui du corps est relativement sec. La combinaison de ces deux sons est merveilleuse. Les Jahleh se jouent seuls ou en groupe, mais chaque joueur n'en utilise jamais plus d'un à la fois. On n'y ajoute pas d'eau, car il n'est pas nécessaire de modifier la hauteur.

Nigéria (Udu)
Le mot Udu signifie à la fois poterie et paix en Igbo (une tribu du sud-est du Nigeria). Il porte de nombreux noms au Nigeria, selon les zones tribales et les cérémonies où il est utilisé. « Abang mbre », ou « pot pour jouer », est le nom généralement attribué. La poterie et autres objets sacrés servent de médium aux esprits, aux ancêtres et aux dieux. Les Igbos prient et offrent des sacrifices devant eux pour plaire aux esprits et leur demander aide et conseils. Lors de ces rituels, les sons profonds et envoûtants des tambours Udu sont considérés comme les « voix des ancêtres ». Traditionnellement, seules les femmes Igbos fabriquent les Udus et autres poteries, car la poterie est trop dangereuse pour les hommes. L'argile nécessaire est collectée dans des lieux sacrés. La présence d'un homme dans ces lieux secrets constituerait une grave offense et le rendrait impuissant. Aujourd'hui, le son des pots musicaux loue Dieu dans les églises, car la plupart des Igbos sont chrétiens. Même leurs hommes en jouent sans crainte pour divertir le public dans les bars.

Inde (Ghatam)
En sanskrit, le ghatam signifie pot et est l'un des plus anciens instruments de percussion utilisés dans la musique carnatique du sud de l'Inde. Son équivalent au Rajasthan est le madga et le pani mataqa (cruche à eau). Bien que le ghatam ait la même forme qu'un pot en terre cuite indien ordinaire, il est spécialement conçu pour être joué comme un instrument.
Le joueur utilise ses doigts, ses pouces, ses paumes et ses talons pour frapper la surface extérieure du ghatam. Ce type de jeu est également adapté aux rythmes rapides.

De nombreux percussionnistes célèbres du monde entier ont remarqué la sonorité paisible et mystique de cet instrument. Dans la musique traditionnelle iranienne, le Kuzeh a récemment trouvé une place de choix dans divers assemblages musicaux joués par des groupes modernes, où son son atteint de plus en plus fréquemment l'oreille.

À l'instar des fabricants de kuzeh de nombreux pays, les artisans iraniens ont également commencé, ces dernières années, à fabriquer leurs propres kuzehs, une expérience inédite. Le kuzeh, instrument de musique aux caractéristiques et capacités particulières, est encore méconnu des musiciens iraniens. Notre objectif est donc de le faire connaître et de le populariser le plus largement possible en produisant une plus grande variété de kuzehs de meilleure qualité musicale et en les proposant aux amateurs, notamment aux percussionnistes.